Les Musiciens du Lys ont offert un bel épilogue au concours international de piano à l’Auditorium, mardi 21 février au soir. « Un voyage à Paris », le concert de clôture, a été brillamment accompagné par la mezzo-soprano brestoise Ai Wu.
On ne vantera jamais assez la qualité de l’acoustique de l’Auditorium du Conservatoire de Brest. En cette soirée de clôture d’un événement renaissant, le concours international de piano, les notes s’envolent, servies, il faut bien l’avouer aussi, par trois musiciens inspirés et heureux de partager avec le public, venu nombreux, leur amour du répertoire français, entre XIXe et XXe siècle.
Un voyage à Paris, titre de leur concert et de l’album qu’ils ont enregistré, traduit subtilement cette époque entre deux siècles, traversée par Fauré, Ravel, Saint-Saëns,
Debussy, Poulenc… On ne peut qu’être séduit par l’élégance vocale et la chaleur enveloppante de la mezzo-soprano brestoise Ai Wu, qui a pourtant failli devoir annuler le
concert à cause d’une extinction de voix.
À réécouter en CD
Trop de mots, de discours, de rencontres, durant ces trois jours de concours. Elle possède également une belle présence scénique qu’elle laisse exploser dans les bis. À ses côtés, la pianiste Philippa Neuteboom souligne ses phrases avec délicatesse. Quant au flûtiste Jean-Marc Goujon, également directeur artistique de l’Ensemble, ce qu’il fait avec son instrument est tout simplement magique, voire enchanté. Ravel ne nous contredira pas. Il effleure les mélodies avec grâce. Ai Wu, grande admiratrice de peinture impressionniste, a fait le choix d’habiller le concert de quelques toiles projetées en arrière-scène. Trois chansons d’automne de Zhongrong Luo, comme autant de petites friandises, concluent ce rendez-vous inédit qui pourrait bien se pérenniser.
On ne vantera jamais assez la qualité de l’acoustique de l’Auditorium du Conservatoire de Brest. En cette soirée de clôture d’un événement renaissant, le concours international de piano, les notes s’envolent, servies, il faut bien l’avouer aussi, par trois musiciens inspirés et heureux de partager avec le public, venu nombreux, leur amour du répertoire français, entre XIXe et XXe siècle.
Un voyage à Paris, titre de leur concert et de l’album qu’ils ont enregistré, traduit subtilement cette époque entre deux siècles, traversée par Fauré, Ravel, Saint-Saëns, Debussy, Poulenc… On ne peut qu’être séduit par l’élégance vocale et la chaleur enveloppante de la mezzo-soprano brestoise Ai Wu, qui a pourtant failli devoir annuler le concert à cause d’une extinction de voix.
À réécouter en CD
Trop de mots, de discours, de rencontres, durant ces trois jours de concours. Elle possède également une belle présence scénique qu’elle laisse exploser dans les bis. À ses côtés, la pianiste Philippa Neuteboom souligne ses phrases avec délicatesse. Quant au flûtiste Jean-Marc Goujon, également directeur artistique de l’Ensemble, ce qu’il fait avec son instrument est tout simplement magique, voire enchanté. Ravel ne nous contredira pas. Il effleure les mélodies avec grâce. Ai Wu, grande admiratrice de peinture impressionniste, a fait le choix d’habiller le concert de quelques toiles projetées en arrière-scène. Trois chansons d’automne de Zhongrong Luo, comme autant de petites friandises, concluent ce rendez-vous inédit qui pourrait bien se pérenniser.
À découvrir et écouter avec volupté, Voyage à Paris par Les Musiciens du Lys aux Éditions apcm – cab paris. Chez Dialogues, Cultura à Brest ou sur les plateformes de streaming indiquées sur www.musiciens-du-lys.fr.